Déferlements de mauvaises nouvelles pour les OGM

Publié le par odlo

Les deux derniers mois ont apporté énormément d'eau au débat sur les plantes transgéniques, les études et des faits viennent corroborer ce que les militants affirment depuis plus de dix ans : la "transgénése" présente des risques et sa diffusion dans l'espace n'est pas maîtrisé.
- des promesses de rendements non tenues :
les arguments des entreprises de biotechnologies, qui vantent les PGM comme solution à la faim dans le monde, notamment car elles auraient de meilleurs rendements, s'écroulent. En effet, une étude publiée en mars 2009 par Doug curmian-german, chercheur, affirme qu'aucune variété GM n'a permis d'augmenter les rendements. Si il y a eu augmentation, cela est seulement du à l'amélioration végétale naturelle.
- un bug technologique :
en Afrique du Sud, ce sont 280 agriculteurs qui n'ont pas vu leur champ arriver à maturation, pour certaines exploitations la perte a été estimé à 80 % ( perte de 80000 à 150000 tonnes ). Monsento ne pouvant faire la sourde oreille, a décidé de les indemniser.
-des mauvaises herbes invasives :
Aux États Unis, des milliers d'hectares deviennent impropres à la culture du fait de l'apparition d'herbes sauvages devenues résistantes à de nombreux herbicides. Ce phénomène décrit depuis plusieurs années a atteint en 2008 un niveau inquiétant.
- et la santé n'est pas épargné :
la consommation de roundup a explosé au cours des dix dernières années, parallèlement à l'augmentation des surfaces utilisées pour les OGM. Des études, dont celles du professeur Carrasco, montrent l'impact du glyphosate sur le développement humain ( système nerveux, formation du cartilage ) à des doses 50 à 1450 fois inférieures à celles utilisées dans les cultures de soja !
- le coton BT "tue" les sols :
l'étude publiée par Navdanya montre la diminution drastique des microorganismes et des enzymes présents dans le sol des champs de coton BT. Ces derniers permettent de fixer l'azote et les résidus phosphatés ainsi, pour Navdanya, le coton BT rend les champs non fertiles.

Pour finir, la pertinence d'adopter les PGM paraît plus que jamais compromise : six gouvernements européens semblent de cet avis lorsqu'ils adoptent un moratoire sur la culture du mais MON810. Et l'expérience des agriculteurs états-uniens souhaitant revenir à des cultures conventionelles, notamment pour le soja, mériterait d'être concidérée par ceux qui n'ont pas encore adopté les cultures GM.

source : http://www.infogm.org/spip.php?article3967

Publié dans actualités monde

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